"Ma vie ne sera plus jamais la même". La petite amie du "Cannibale de Miami" s'est exprimée dans les colonnes du Miami Herald et a retracé les derniers moments partagés avec l'homme abattu samedi dernier alors qu'il était en train de manger le visage de Ronald Poppo, un sans-abri.
Comportement inhabituel
Le samedi matin du drame, Eugene a adopté un comportement inhabituel. Sa petite amie l'aurait retrouvé à l'aube en train de retourner la penderie de leur appartement qu'il quittera, muni de sa Bible, quelques instants plus tard afin d'honorer un rendez-vous avec un individu dont elle ignore l'identité. "J'ai refermé la porte et me suis rendormie", précise la jeune femme qui a souhaité garder l'anonymat. Un appel d'Eugene la réveillera une heure plus tard. "Il m'a appelé pour me signaler que sa voiture était en panne: "je risque de rentrer à la maison avec un peu de retard", m'a-t-il dit".
Journal télévisé
Ne le voyant pas rentrer aux alentours de midi, la jeune femme aurait entrepris des recherches dans les environs et dans les lieux que ce croyant pratiquant avait l'habitude de fréquenter. "J'ai tenté en vain de l'appeler. Je lui ai laissé quelques messages sur sa messagerie vocale. J'étais inquiète", ajoute-t-elle. Les heures passent. La luminosité de cette journée ensoleillée fait place à l'obscurité d'une soirée qu'elle tente d'animer en regardant le journal télévisé, dont les gros titres mentionnent cet horrible faits-divers, "d'un homme, nu, abattu par la police alors qu'il était occupé à mâcher le visage d'un autre individu". À cet instant, elle ignore qu'il s'agit de celui avec qui elle entretient une relation instable amorcée ce jour de 2007, où il s'est arrêté à côté de sa voiture et lui a demandé son numéro de téléphone.
Cris et hystérie
La journée de dimanche sera essentiellement composée d'appels à des amis et à la famille, dans l'espoir de localiser l'employé d'une société de car wash. Ce n'est que le lundi, vers 11 heures du matin, qu'un membre de sa belle-famille l'avertira de sa mort. "Je me suis mise à crier. Je suis devenue hystérique", décrit-elle avec peine. "J'ai traversé un trou noir". Au choc viendra s'ajouter en fin de journée l'incompréhension lorsqu'elle apprend que celui qui a été rebaptisé le "Zombie de Miami" n'est autre que son petit ami. L'homme, décrit par les médias comme un monstre ou un cannibale, ne peut être celui qu'elle a connu.
Elle ne veut d'ailleurs toujours pas croire qu'il ait agi de la sorte sans être sous l'effet d'un psychotrope. S'il consommait de la Marijuana, ce qui lui valut quelques ennuis avec la police, il ne touchait pas à des drogues de synthèse dites plus "dures". "Il souhaitait arrêter l'herbe et il refusait toute prise de médicaments, même pour soigner un mal de tête", insiste-t-elle. Pourtant, l'homme "doux et aux bonnes manières" a été abattu par la police en plein acte de cannibalisme. Une situation qui la conduit à développer sa propre théorie. Selon elle, Rudy Eugene aurait été drogué à son insu. Ou envoûté. L'esprit de Rudy aurait été envoûté par une poupée vaudou. "C'est pour moi la seule explication", se défend-elle. "Quelque chose de surnaturel est survenu. Il était croyant. Pas violent (en 2004, il avait pourtant été arrêté pour avoir menacé sa mère et cassé du mobilier au cours d'une dispute familiale). C'est un être humain, je refuse de l'entendre être surnommé tel qu'on le fait".
"Sel de bain"
Selon les premiers éléments de l'enquête, Rudy Eugene aurait ingéré une drogue appelée "Sel de bain" lorsqu'il s'est attaqué, pendant 18 longues minutes, à Ronald Poppo, qui dormait le long d'une voie ferrée. Après l'avoir forcé à se déshabiller, il l'aurait trainé sur plusieurs mètres avant de dévorer son visage. L'homme de 65 ans risque bien de ne jamais récupérer une apparence normale. "Son visage est dévasté jusqu'au menton. Il n'y avait plus rien sur son front que de l'os. Il n'a plus de nez et plus de bouche". Le corps médical a indiqué que la reconstruction faciale de Poppo prendrait plusieurs mois et s'effectuerait en plusieurs phases. Inconscient, il ignore ce qu'il s'est passé. Imaginer son réveil fait froid dans le dos.
Source: 7sur7.be
Comportement inhabituel
Le samedi matin du drame, Eugene a adopté un comportement inhabituel. Sa petite amie l'aurait retrouvé à l'aube en train de retourner la penderie de leur appartement qu'il quittera, muni de sa Bible, quelques instants plus tard afin d'honorer un rendez-vous avec un individu dont elle ignore l'identité. "J'ai refermé la porte et me suis rendormie", précise la jeune femme qui a souhaité garder l'anonymat. Un appel d'Eugene la réveillera une heure plus tard. "Il m'a appelé pour me signaler que sa voiture était en panne: "je risque de rentrer à la maison avec un peu de retard", m'a-t-il dit".
Journal télévisé
Ne le voyant pas rentrer aux alentours de midi, la jeune femme aurait entrepris des recherches dans les environs et dans les lieux que ce croyant pratiquant avait l'habitude de fréquenter. "J'ai tenté en vain de l'appeler. Je lui ai laissé quelques messages sur sa messagerie vocale. J'étais inquiète", ajoute-t-elle. Les heures passent. La luminosité de cette journée ensoleillée fait place à l'obscurité d'une soirée qu'elle tente d'animer en regardant le journal télévisé, dont les gros titres mentionnent cet horrible faits-divers, "d'un homme, nu, abattu par la police alors qu'il était occupé à mâcher le visage d'un autre individu". À cet instant, elle ignore qu'il s'agit de celui avec qui elle entretient une relation instable amorcée ce jour de 2007, où il s'est arrêté à côté de sa voiture et lui a demandé son numéro de téléphone.
Cris et hystérie
La journée de dimanche sera essentiellement composée d'appels à des amis et à la famille, dans l'espoir de localiser l'employé d'une société de car wash. Ce n'est que le lundi, vers 11 heures du matin, qu'un membre de sa belle-famille l'avertira de sa mort. "Je me suis mise à crier. Je suis devenue hystérique", décrit-elle avec peine. "J'ai traversé un trou noir". Au choc viendra s'ajouter en fin de journée l'incompréhension lorsqu'elle apprend que celui qui a été rebaptisé le "Zombie de Miami" n'est autre que son petit ami. L'homme, décrit par les médias comme un monstre ou un cannibale, ne peut être celui qu'elle a connu.
Elle ne veut d'ailleurs toujours pas croire qu'il ait agi de la sorte sans être sous l'effet d'un psychotrope. S'il consommait de la Marijuana, ce qui lui valut quelques ennuis avec la police, il ne touchait pas à des drogues de synthèse dites plus "dures". "Il souhaitait arrêter l'herbe et il refusait toute prise de médicaments, même pour soigner un mal de tête", insiste-t-elle. Pourtant, l'homme "doux et aux bonnes manières" a été abattu par la police en plein acte de cannibalisme. Une situation qui la conduit à développer sa propre théorie. Selon elle, Rudy Eugene aurait été drogué à son insu. Ou envoûté. L'esprit de Rudy aurait été envoûté par une poupée vaudou. "C'est pour moi la seule explication", se défend-elle. "Quelque chose de surnaturel est survenu. Il était croyant. Pas violent (en 2004, il avait pourtant été arrêté pour avoir menacé sa mère et cassé du mobilier au cours d'une dispute familiale). C'est un être humain, je refuse de l'entendre être surnommé tel qu'on le fait".
"Sel de bain"
Selon les premiers éléments de l'enquête, Rudy Eugene aurait ingéré une drogue appelée "Sel de bain" lorsqu'il s'est attaqué, pendant 18 longues minutes, à Ronald Poppo, qui dormait le long d'une voie ferrée. Après l'avoir forcé à se déshabiller, il l'aurait trainé sur plusieurs mètres avant de dévorer son visage. L'homme de 65 ans risque bien de ne jamais récupérer une apparence normale. "Son visage est dévasté jusqu'au menton. Il n'y avait plus rien sur son front que de l'os. Il n'a plus de nez et plus de bouche". Le corps médical a indiqué que la reconstruction faciale de Poppo prendrait plusieurs mois et s'effectuerait en plusieurs phases. Inconscient, il ignore ce qu'il s'est passé. Imaginer son réveil fait froid dans le dos.
Source: 7sur7.be