Le Collectif des 22 partis de l’opposition autour de la révision du code électoral tenu, ce mercredi, a rencontré la presse. Ce, pour donner son appréciation sur les différentes propositions de modification qui doivent être apportées à ce code. Leur porte- parole, Madame Fatou Sogue est convaincue que le Président de la République use des subterfuges pour reporter encore les prochaines élections locales. Selon elle : « Nous avions pris part à la réunion sur la révision du code électoral avant de la bouder par ce que non preneurs de certaines décisions de la mouvance. Par exemple la proposition des participants de Macky d’instaurer un scrutin mixte avec 60% à la majoritaire et 40% à la propositionnelle pour le département et la commune et, pour la vile une désignation des conseillers municipaux, ne trouve pas notre consentement. C’est une violation de notre constitution et un recul démocratique Cette proposition que la mouvance a voté à la hâte et dans l’affolement par sa majorité sans concertation aucune viole la loi », a fulminé la bonne dame qui lit dans ce comportement du Président Macky Sall un moyen de renvoyer les échéances sine die par ce que mal en point : « La mouvance nous a mis devant le fait accompli. Aujourd’hui, elle est dans des logiques de calculs politiciens pour reporter encore. La vérité est que Macky n’a aucune volonté d’organiser les locales à date échue par ce que sûr de son impopularité dans ce pays. En sus, il use du dilatoire par ce qu’incapable de tenir ses promesses prises devant le peuple souverain. Aujourd’hui, l’on doit cesser de spéculer sur ces choses et revenir, ne serait qu’à la situation anté, au statut quo anté pour un bon respect de l’agenda républicain. »
Parlant de l’arbitrage du chef de l’Etat, le collectif des partis de l’opposition autour du code électoral se veut catégorique : « Macky Sall ne peut être juge et partie. Il est chef de parti, patron de coalition et chef de la majorité. Nous disons non à son arbitrage», ont-ils lancé, hargneusement.
Ibrahima Ngom Damel