En plus d’incarner un nouveau type de Président (Ntp) qui doit créer les conditions d’émergence d’un Nouveau type de sénégalais (Nts), pour paraphraser les Y’ en a marristes, Macky Sall est aussi attendu dans l’installation d’un Nouveau type de gouvernement (Ntg). Une équipe au sein de laquelle, les postes superflus, détachement inutile et les conflits de compétences, ces tares gouvernementales des différents gouvernements de Wade, seront bannis. Un attelage gouvernemental aéré mais efficace, c’est ce qui s’impose au Président nouvellement élu, qui doit former son équipe dans deux semaines au plus. Des postes inutiles, son prédecesseur en a créé à foison pour caser son surplus de militants râleurs. Une lacune à éviter pour ne pas tomber dans les mêmes travers que le gouvernement du régime libéral qui a rendu sa démission officielle hier.
Des fractionnements de départements ministériels, il y en a eu plusieurs dans le gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye et dans bien d’autres qui l’ont précédé. Le secteur de l’éducation et de la formation par exemple, a été morcelé en trois ministères autonomes. Enseignement élementaire, moyen et secondaire géré par Kalidou Diallo ; enseignement supérieur par Amadou Tidiane Bâ ; Enseignement technique et professionnel commandé par Moussa Sakho. Dans le secteur de l’énergie piloté par Karim Wade, le président a collé un doublon à son fils sur la gestion de l’électricité : Ibrahima Sarr ministre délégué auprès de Karim. L’Agriculture aussi souffre des mêmes maux. En effet, là-bas aussi, deux ministres nageaient dans le même marigot. Khadim Guèye pour l’Agriculture et Ndèye Khady Diop pour la Transformation des produits agricoles. Sans oublier l’Elevage qui a transhumé entre les mains de Oumy Khaïry Guèye. Les conflits de compétences grangrénaient plus le secteur de l’Urbanisme, de l’Aménagement du territoire et celui des Infrastructures qui pouvaient aller de pair. Malheureusement, ce département a été complétement saucissonné. L’Urbanisme a été couplé à l’Assainissement et mis sous la coupe de Bécaye Diop ; le secteur juteux des Infrastructures, confié à Karim Wade ; tandis que l’Aménagement du territoire est traité par le ministère des Transports terrestres géré par Nafi Diouf Ngom. Vivement la politique de la cohérence et de la cohésion entre les différents départements. C’est là une manière de réussir la réduction du nombre pléthorique de 14 ministres d’Etat, 22 ministres et 2 ministres délégués. Sans compter leurs doublures de ministres d’Etat auprès du président de la République, comme celui de la connexion occupé par Alassane Dialy Ndiaye, ou encore de la Provincialisation un temps piloté par l’ex-maire de Dakar, Mamadou Diop, éphémère collaborateur de Wade.
Thiebeu Ndiaye, tndiaye@lequotidien.sn
Source: Le Quotidien
Des fractionnements de départements ministériels, il y en a eu plusieurs dans le gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye et dans bien d’autres qui l’ont précédé. Le secteur de l’éducation et de la formation par exemple, a été morcelé en trois ministères autonomes. Enseignement élementaire, moyen et secondaire géré par Kalidou Diallo ; enseignement supérieur par Amadou Tidiane Bâ ; Enseignement technique et professionnel commandé par Moussa Sakho. Dans le secteur de l’énergie piloté par Karim Wade, le président a collé un doublon à son fils sur la gestion de l’électricité : Ibrahima Sarr ministre délégué auprès de Karim. L’Agriculture aussi souffre des mêmes maux. En effet, là-bas aussi, deux ministres nageaient dans le même marigot. Khadim Guèye pour l’Agriculture et Ndèye Khady Diop pour la Transformation des produits agricoles. Sans oublier l’Elevage qui a transhumé entre les mains de Oumy Khaïry Guèye. Les conflits de compétences grangrénaient plus le secteur de l’Urbanisme, de l’Aménagement du territoire et celui des Infrastructures qui pouvaient aller de pair. Malheureusement, ce département a été complétement saucissonné. L’Urbanisme a été couplé à l’Assainissement et mis sous la coupe de Bécaye Diop ; le secteur juteux des Infrastructures, confié à Karim Wade ; tandis que l’Aménagement du territoire est traité par le ministère des Transports terrestres géré par Nafi Diouf Ngom. Vivement la politique de la cohérence et de la cohésion entre les différents départements. C’est là une manière de réussir la réduction du nombre pléthorique de 14 ministres d’Etat, 22 ministres et 2 ministres délégués. Sans compter leurs doublures de ministres d’Etat auprès du président de la République, comme celui de la connexion occupé par Alassane Dialy Ndiaye, ou encore de la Provincialisation un temps piloté par l’ex-maire de Dakar, Mamadou Diop, éphémère collaborateur de Wade.
Thiebeu Ndiaye, tndiaye@lequotidien.sn
Source: Le Quotidien